Cette série sur l’histoire de la pratique pharmaceutique dans le Nord-du-Québec a été réalisée dans le cadre d’un stage à thématique optionnelle réalisé par Tommy Taing, incluant un séjour à l’hôpital de Chisasibi à l’automne 2019. Un article publié à l’automne dans le Pharmactuel peut être consulté pour en apprendre davantage. Cette série présente des extraits d’une version longue de l’article.

« Une autre observation qui peut être faite au sujet de la pratique pharmaceutique dans le Nord est sa ressemblance à celle exercée dans les milieux humanitaires ailleurs dans le monde. Objectivement, les établissements du Nord se consistent en des milieux de pratique où est-ce que les conditions sociodémographiques du peuple sont plus défavorables que dans les pays industrialisés et où est-ce qu’il y a un grand roulement au sein des équipes de soin. Ces caractéristiques s’apparentent à celles décrivant les milieux humanitaires.

Un avion d’Air Inuit – Photo tirée des archives de David Pinard

Il n’y a pas de professionnels de la santé d’origine crie ou inuit, sinon ils se font rares et représentent une minorité. Il est alors difficile pour les autochtones du Nord de s’auto-subsister par rapport à leurs soins de santé. Enfin, puisque le médicament ne coûte rien aux patients, les interventions du pharmacien et des autres professionnels sont davantage axées sur eux et leur santé. »

Les appartements face à l’hôpital a nature à Kuujjuaq – Photo tirée des archives de France Dion
Chiens de traîneau, Kuujjuaq – Photo tirée des archives de David Pinard.

On peut également consulter en ligne l’article détaillé sur le sujet publié sur le Pharmactuel à l’automne 2021.

La semaine prochaine : Affiche de l’histoire de la pratique pharmaceutique dans le nord québécois présentée à l’A.P.E.S.